• La hernie inguinale se caractérise par l’apparition d’une grosseur sous la peau au niveau du pli de l’aine ou parfois au niveau du scrotum (enveloppe des testicules) chez l’homme, et plus rarement au niveau des grandes lèvres chez la femme. Cette pathologie peut unilatérale ou bilatérale.

    Il s’agit de passage de contenu intraabdominal au travers d’un orifice naturel de la paroi abdominale, le canal inguinal.

    Une hernie non compliquée se définie par une tuméfaction impulsive à la toux, majorée en position debout ou aux efforts et se réduisant en position allongée

  • Les hernies se développent dans des zones de faiblesses de la paroi abdominale appelées hernies. De la graisse ou de l’intestin peut d’extérioriser par cet orifice et créer ainsi une « boule » ou une « bosse ». Cette boule peut être permanente ou apparaitre seulement par moment (notamment lors de la position debout, lors de port de charges lourdes ou d’effort physique).

    La hernie ombilicale se développe au niveau du nombril. La hernie de la ligne blanche au milieu de l’abdomen.

  • Il s’agit une tuméfaction de la paroi abdominale acquise dans les suites d’une ouverture de la paroi abdominale volontaire (intervention chirurgicale) ou involontaire (plaie arme blanche…). Une éventration a pour cause une mauvaise cicatrisation des aponévroses musculaires (gaine entourant les fibres musculaires). Elles peuvent être localisées sur l’ensemble de la paroi abdominale et sont localisées le plus souvent au niveau de la ligne blanche (médiane, au milieu du ventre). De l’intestin peut passer à travers ce trou, surtout lors de la position debout et en fin de journée, créant ainsi la « bosse » ou « boule ». Au fil du temps, le trou va augmenter de taille sous la pression exercée par ces viscère Cette grosseur est souvent visible, non douloureuse, impulsive à la toux et réductible.

    L’étranglement est une complication grave. Il s’agit d’une éventration qui n’est plus réductible, très douloureuse car des viscères ou du gras de l’abdomen restent coincés dans l’éventration. C’est une urgence chirurgicale car la vitalité des viscères est en jeu avec un risque de nécrose intestinale obligeant la résection d’une partie de l’intestin.

  • La vésicule biliaire est une petite poche située sous le foie. Son rôle consiste à stocker la bile avant qu’elle se déverse dans l'intestin, ce qui arrive en particulier au moment de la digestion. Sécrétée par le foie, la bile est un liquide qui facilite la digestion des graisses. Elle contient du cholestérol, des sels biliaires et des substances éliminées par le foie, dont certains médicaments. Il arrive que le cholestérol de la bile forme des cristaux dans la vésicule biliaire : ce sont les calculs biliaires (également appelés cholélithiase ou lithiase biliaire)

    Les facteurs de risque de calculs biliaires incluent :

    • Sexe féminin

    • Âge avancé

    • Indien d’Amérique

    • Obésité

    • Perte de poids rapide (comme en cas de régime alimentaire à très faible teneur calorique ou de chirurgie bariatrique)

    • Alimentation occidentale typique

    • Antécédents familiaux de calculs biliaires

  • Une chambre à cathéter implantable ou dispositif veineux implantable est un dispositif médical permettant une voie veineuse centrale permanente pour les traitements injectables ambulatoires à longue durée comme la chimiothérapie.

    La chambre est palpable sous la peau près de la clavicule droite et est prolongée d'un tube appelé cathéter d'une vingtaine de centimètres depuis la veine jugulaire interne ou la veine sous-clavière jusqu'à la veine cave supérieure.

    La chambre implantable tolère plus de 2 000 ponctions et l'aiguille peut rester en place pendant une semaine si celle-ci est fermée en pression positive.

    Le placement se fait en ambulatoire ou lors d'une courte hospitalisation selon votre état de santé. Il s'agit d'une intervention chirurgicale réalisée sous anesthésie locale avec une légère sédation.

  • Un lipome est une croissance bénigne de tissu adipeux, une tumeur graisseuse sans danger située sous la peau, qui se manifeste sous forme d’une boule de graisse sous la peau ou bien d’une masse molle, indolore au toucher dans la majorité des cas. Les lipomes peuvent se développer n'importe où sur le corps, mais sont plus couramment observés sur le tronc du corps, le cou, les aisselles, les bras et les cuisses. Un lipome fessier ou lipome sur le ventre est plus rare, et un peu moins visible. Ils sont le plus souvent de petite taille : 80% d'entre eux font moins de 5 cm ; les autres ne dépassent pas les 10 cm.

    Cette pathologie affecte principalement les adultes entre 40 et 60 ans.

    Le traitement, lorsqu’il est nécessaire, est la chirurgie.

  • Un cancer colorectale est une maladie des cellules qui tapissent la paroi interne du côlon. Il se développe à partir d’une cellule initialement normale qui se transforme et se multiplie de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne.

    Le cancer du colorectale est principalement de type adénocarcinome et se développe à partir d’un polype devenu cancéreux.

    Il est le 3e cancer le plus fréquent chez l’homme après ceux de la prostate et du poumon. C’est le 2e cancer le plus fréquent chez la femme après celui du sein

    Voir : «Bilan et prise en charge de cancer du canal anal ou colo-rectal » dans la page « Proctologie »

À propos de la Chirurgie générale

La chirurgie générale est une spécialité médicale qui se concentre sur le diagnostic, le traitement chirurgical et la prise en charge des maladies touchant un large éventail d'organes et de systèmes corporels. Elle inclut des interventions sur des régions telles que l'abdomen, le système digestif, les glandes endocrines, les tissus mous, et parfois des procédures d'urgence ou liées aux traumatismes. Les chirurgiens généraux sont formés pour effectuer des interventions diverses, allant de la chirurgie de routine à la gestion des urgences, en veillant à la préparation, à l'opération et aux soins postopératoires des patients.

Les chirurgiens généraux ne se contentent pas d'opérer; ils assurent aussi le suivi postopératoire pour s'assurer de la bonne guérison des patients, gérer la douleur, et surveiller d'éventuelles complications.